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Les Bonus:
C'est une de ces photos que l'on prend pour marquer l'instant, une de celles au dos desquelles on noterait une date pour se souvenir, encore. Un deuxième nœud à un mouchoir. Un coup d’épée dans l’eau. Chaque manipulation y inscrit maintenant sa propre date. Le passé cède face à un présent qui ne garderait la mémoire que de l'instant qui le précédait. L'histoire de l'image devient celle de l'avant-dernier regard que nous y avons porté. On y cherchait un autre souvenir, mais de lui la photo ne garde aucune trace. Le sujet s’efface, la photo ne renvoie plus qu’au geste qui la découvre : quel sens m’y attirait, qu’y cherchais-je alors ?
Disengaged
Finalement le bout du monde pour moi ça doit être ça.
Des corps célestes luminescents
Le bout du monde, là, juste là.
Tout au fond de ses prunelles je l’aperçois
Je devine les torrents se jetant dans l’océan
Les montagnes immuables depuis la nuit des temps
Le crépitement d’un feu incandescent
La fin du monde et son renouvellement…
Attrape rêves
J'ai retrouvé l'histoire de Madame Apolline, vache de son état, qui a accompagné mes 2-3 ans et mes otites, et que ma mère me lisait. J'aimais beaucoup l' histoire et le rêve de cette intrépide qui avait décidé de sauter par-dessus la lune...
Et elle y arriva ! page 21, devenue 23 pour moi.
Deux bouts de mondes donc, le sien, le mien.
Odile
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