a

Fermer la maison










                    La maison est à vendre
                    Elle t'appartient depuis toujours
                    comme je t'appartiens
                    Tu es partie sans un mot
                    sans claquement de porte
                    Un numéro de portable
                    comme un nœud coulant

                    Je n’appellerai pas
                    Tu ne répondras plus












                    Il reste des affaires à toi
                    chez toi chez moi










                    Le chemin du bois aux chatons
                    Des petits chats morts pendus à un arbre

                    J'aurais aimé que tu ne vois pas 
                    J'aurais aimé que tu sois là
                    que tu m'ouvres la porte
                    que tu ne fermes pas la mienne









                    Derrière la fenêtre
                   encore la pluie
                   et ce silence de carte postale.






5 commentaires:

  1. Je vais te dire un truc, quelque chose, que tu sais, mais on n'oublie jamais son odeur. les cartes postales ont le parfum du souvenir, le problème c'est juste qu'on est la seule à s'en souvenir...
    Bises

    RépondreSupprimer
  2. dure cette série Phasme ... mais belle car forte

    RépondreSupprimer
  3. Oui il y a parfois des retours dans le temps et des présents douloureux.
    Merci.

    RépondreSupprimer
  4. passage en douceur

    fraternellement

    RépondreSupprimer