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La porte

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La porte sans porte

Première porte
Les murs ont des silences
Auxquels personne ne pense
Ils s’assourdissent sous ton passage

Et tu ne lis plus que les messages
De cet ailleurs dont ils te parlent
D’un vieux pays mort sous les balles

Deuxième porte
Ma maison c’est la tienne
Même fille de tendre hyène
Tu vois aussi toute ma prudence
A vivre ce beau pays de France

Troisième porte

Et si mon nom débaptisé
En mouton de panurge ressuscité
Pouvait sourire de l’éclat bleuté
Alors je le ferais sans reculer

Quatrième porte

Je n’aime pas la trilogie
Juste l’agneau dans la bergerie
Qui bêle sous l’appel de la patrie
Tu sais celle qui est ta mère pour la vie

Cinquième porte
Je me bats comme je peux
Perdue entre tous ces dieux
D’une main tendue à celle qui m’arrête
J’ai le gosier sec de l’arête
Celle qui m’étrangle à la frontière
De devenir la sœur de tous mes frères

Sixième porte
C’étaient au départ quelques photos
Et voilà que j’entends déjà le pas des mots
Qui tracent les chemins de ma mémoire
Avec comme une immense gerbe noire
A vomir durant des heures les images
De l’horreur toujours d’un nouvel âge

Septième porte
Mais tant qu’il y aura des grues au ciel
Des abeilles pour fabriquer le miel
De la rosée aux feuilles d’automne
Des enfants qui crient et qui s’étonnent
De la sueur à partager des combats à mener
Des mains unies éprises d’une même volonté
Je crois que la porte sans porte
Ne sera pas prête de se refermer


Aslé



Parce que y'aura toujours des fous

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Mélange de vidéos et de captures (145 photos), enregistrées avec petit Nikon.
Ligne E
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T'es l'Homme

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Pétition contre les tests ADN

"En instaurant des tests ADN pour prouver une filiation dans le cadre d’un regroupement familial, l’amendement Mariani, adopté par l’Assemblée Nationale, fait entrer la génétique dans l’ère d’une utilisation non plus simplement médicale et judiciaire mais dorénavant dévolue au contrôle étatique (...)"



SIGNEZ

AJA: Vague


Sur une musique de Jipes
et un texte d'Aslé

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"Pour une chanson qui ne voulait pas s’écrire
Les mots blancs figés les phrases muettes à dire
Pour une chanson qui cherchait en soi l’inspire
Les yeux noirs bouclés l’oreille fermée de lire
Pour une fille perdue en ombre d’avenir
L’émotion brisée les sens brûlés à maudire
Pour une fille perdue face au souvenir
Les doigts et l’œil se sont offerts de leurs sourires
Pour la mélodie de notes qui se balancent
Au gré du fil invisible d’une douce danse
Pour l’image de corps soufflés d’impertinence
Au voile transparent de tendres indécences
Les lettres se lient entre elles de nonchalance
Loin d’elles la noirceur d’une cohérence
Elles s’abandonnent aux couleurs de circonstance
A la musique bleue jouée de confidences
A l’image orange bercée d’insouciance
Aux musicien et photographe de providence… "




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