Je connais cet endroit. Il y a une rivière. Un moyen de prendre la fuite. L'oblique. On n'est pas obligé de rester dans l'effroi de cette lumière grise hors du temps. Rejoindre la rivière. Faire s’abreuver notre monture. Pleurer notre chagrin que nos larmes mêlées aux eaux vives tiennent en respect cette mort qui n'existe en vrai que le temps d'un dernier souffle. Car c'est une affaire sérieuse. L'arrachement de soi d'un amour est douloureux mais il restera toujours soi. On ne subit pas sa propre mort. On se permet de rester en vie. Même sous le soleil toxique de l'Afrique.
Je connais cet endroit. Il y a une rivière. Un moyen de prendre la fuite.
RépondreSupprimerL'oblique.
On n'est pas obligé de rester dans l'effroi de cette lumière grise hors du temps. Rejoindre la rivière. Faire s’abreuver notre monture. Pleurer notre chagrin que nos larmes mêlées aux eaux vives tiennent en respect cette mort qui n'existe en vrai que le temps d'un dernier souffle. Car c'est une affaire sérieuse.
L'arrachement de soi d'un amour est douloureux mais il restera toujours soi.
On ne subit pas sa propre mort. On se permet de rester en vie.
Même sous le soleil toxique de l'Afrique.